vendredi, mai 28, 2010

La citta de la commedia dell’arte: Bergamo

Comme je suis quand même fan des villes en “B”, Bergamo était sur ma liste de villes voisines de Brescia et faciles d’accès en train. Bon très bien desservie aussi par un « aéroport Ryanair », du coup, et à la différence de Brescia, où je n’ai pour l’instant pas vu l’ombre d’un touriste étranger, à Bergamo, week-end de la Pentecôte oblige, ça discutait internationalement. La gare est dans la partie basse de la ville, qui est la partie plus moderne, mais un pullman (enfin je crois que pullman c’est autocar et pas autobus, mais à l’office du tourisme, ils m’ont dit de prendre le pullman et puis c’est plus drôle comme mot) emmène en haut de la citta alta. Alors la rue principale ressemble à Carcassonne un samedi aprèm… mais comme d’hab’ les petites rues adjacentes sont désertes. Un duomo, quelques églises, un château, classique ;-) Mais le surplombage (ça existe pas ça comme mot ?) sur une grande plaine d’un côté et le début des Alpes de l’autre est intéressant. Puis redescente au pied des remparts, les pullman ayant laissé place à un défilé de Ferrari et autres macchine !

lundi, mai 24, 2010

Un samedi de champions à Brescia

Grand soleil, bonne petite chaleur, parfaite journée pour aller faire un deuxième tour de reconnaissance à Brescia. Donc déjà comme c’est samedi, c’est marché et me revoilà sur la Piazza Loggia blindée une nouvelle fois, mais finalement l’aprèm, je l’ai enfin vue sous sa forme « vide », mais je ne sais pas si c’est son état habituel, vu le nombre d’évènements qu’il y a… A part ça, dans tout le centre, plein d’étudiants et lycéens qui montraient leurs travaux « artistiques », vendaient des p’tits machins, etc… pas bien compris pourquoi… mais sympa car aussi un concert sur une petite place. Puis montée + pique-nique au château, bien sympathique aussi, vue sur la ville, quiétude ou pas suivant si le vent emmenait les notes du concert pas si loin. Bref bonne petite journée précédant la soirée de Champions. Donc pas osé aller au bar, car plutôt pour le Bayern et un peu peur de me faire lyncher (on verra pour la coupe du monde), donc Rai a la casa avec les hôtes (siciliens). Et déjà j’ai mis un moment à comprendre pourquoi donc les commentateurs parlaient autant de Monaco … Jusqu’au moment au le « Bayern de Monaco » a fait click. Ah, alors comment ils appellent Monaco, le « vrai » avec ses rochers et ses princesses, en italien ? –« Monaco »… ok, alors ;-) Bon et puis il a bien fallu accepter qu’ils gagnent, que Mourinho pleure e tutto questo… et du coup revoilà les concerts de klaxon, ben c’est bien ça ne faisait pas encore une semaine qu’on les avait eus à Barcelona, habituée… Bon, au milieu de ces célébrations, j’ai quand même rêvé que le Bayern gagnait 2 à 1 et que Mourinho pleurait… de rage… j’y tenais ;-)

Como me siguen tratando de « spagnola » pero que me cansé de negarlo, compenso estando de huelga de la versión española del blog ;-) En resumen: Brescia es bonita y animada, ganó el Inter, lo celebraron toda la noche, pero igualmente soñé que ganaba el Bayern y que Mourinho se quedaba llorando… de rabia ;-)



jeudi, mai 20, 2010

Parlo l’italiano (un po’…)

Le peu que je sais d’italien vient surtout d’un cours d’italien pour américains en mp3, et aussi un peu de quelques cours au centre civique de mon quartier. Donc pour ceux qui se souviennent des cours de langue (« Where is Bryan ? – Bryan is in the kitchen… » etc), un cours basique donne quelques bases sur quelques thèmes (basiques). Oh coup de chance, dès le voyage en avion (lufthansa mais visiblement une ligne régulière avec l’Italie car tout le monde parlait italien) j’ai pu mettre en pratique mes bases donc. Et quand l’hôtesse est arrivée pour savoir si je voulais boire quelque chose j’étais au taquet ! oui, oui même avec du citron le thé s’il vous plait ! Aujourd’hui en sortant de la fac, dans laquelle j’ai bien cru que je m’étais faite enfermée, j’ai eu plus de mal, ça ne fait visiblement pas partie des situations quotidiennes… Par contre avec les collocs j’ai décidé que les bases étaient dépassées et je me lance dans mon dialecte spanitaliano -oui, mon colloc m’a expliqué que « l’italien » n’existe pas vraiment mais que chacun parle son propre dialecte (Brescien, etc), donc c’est parfait car je peux parler le dialecte espagnol. Et l’avantage, c’est que alors qu’à mon arrivée à Barcelona, j’ai du mettre 3 mois à parler pour dire autre chose que si/no y tengo hambre, ici je lance des conversations et tout et tout, donc c’est plutôt bien :-) Ah oui premier jour de fac aujourd’hui donc, ben c’était pas mal mais il a fallu que je parle anglais car je ne maitrise pas encore les fluides incompressibles italiens…